« L’Enfant de l’Autre »
Je ne suis pas ta mère,
Et jamais ne le serais ;
Mais mon cœur de Maman
T’offre ma tendresse,
Ma présence .tendre et aimante
La vie passe si vite,
Petit enfant hier,
Adolescent maintenant…
Plus de dix ans déjà…
Tu es entré dans ma vie,
Un beau matin d’été.
Sans le savoir,
Tu fais partie de mon intimité.
Au gré d’une belle histoire d’amour,
Tu es arrivé,
Sans crier gare…
J’ai installé une place pour toi,
Juste là, dans mon cœur !
Mais parfois les adultes sont fous,
Ils jouent avec les sentiments
De leurs petits enfants :
Des histoires de chantage,
De vengeance, de rancœur.
Nos routes se sont séparées,
Mon cœur s’est attristé
De l’absence de nos partages joyeux.
A distance, dans l’ombre,
Dans le respect de chacun,
J’ai suivi chaque anniversaire,
Chaque Noël,
Chaque événement de ta vie,
Je t’ai vu grandir et devenir un homme
Dans le plus beau des miroirs :
Dans les yeux de ton père,
Cet homme merveilleux qui partage ma vie.
Aujourd’hui, tu as grandi,
Tu peux décider de tes choix,
Tu es devenu le maître de la vie que tu veux mener.
C’est pourquoi, je veux te confier un secret :
Au fil des moments partagés,
Se nouent parfois, des sentiments d’amitié,
Voire de tendresse, de complicité.
Puissions nous faire,
De ces instants proposés,
Des moments d’exception
Où des êtres inconnus jusqu’alors,
Doivent se côtoyer,
Apprendre à se connaître,
A s’apprivoiser.
Petit à petit, la confiance se tisse,
Des regards furtifs
Aux fous rires partagés…
Il suffit pour cela, d’oser ouvrir son cœur,
A celui ou à celle que l’on pense étranger,
Et découvrir un jour peut être que l’amour s’y est installé.
Annie Belliot © copyright 2008