8 mai 2008
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11:41
Colère d'une Mère,
Cri d'une Femme,
Compassion d'une Âme...
A toi, femme qui a volé mes enfants,
A toi, dont le ventre est resté vide à jamais.
Tu as volé mes enfants,
Tu as volé mes petits,
Tu as détruit mon nid.
Tout mon être te rejette.
De tout mon corps,
Je crie ma désespérance.
Mon ventre est déchiré,
Mon ventre est torturé.
De quel droit as tu fait celà?
De quel pouvoir t'es tu affublée?
Voleuse d'enfants,
Oiseau malveillant.
Je voudrais te maudire,
Mais mon Âme s'y refuse.
Je voudrais te blesser,
Te frapper, t'injurier,
Mais mon Âme ne peut s'y résoudre.
Pourquoi raviver cette blessure
Après toutes ces années de cauchemars?
Pourquoi? Pourquoi?
C'est mon cri vers le Ciel?
Pourquoi encore et encore souffrir,
De ce manque viscéral,
De ce gouffre gigantesque,
De l'absence de mes enfants chéris?
Qui entendra ma souffrance?
Qui comprendra ma blessure?
Qui devinera derrière mon sourire,
Les mémoires douloureuses,
Les attentes sans fin,
Les larmes ravalées?
Toi, mon bourreau,
Je dois apprendre à t'aimer,
A t'accorder mon pardon,
T'offrir ma compassion.
Je dois élever mes émotions,
Ne pas rester ancrée,
Dans une légitime colère,
Pour le coeur d'une mère.
Transcender cette mère abandonnée,
Cette mère silencieuse,
Pétrie de sensibilité,
De rires et de larmes
De souffrances et de joies,
Il me reste à garder les yeux
Tournés vers le Haut des Cieux,
M'en remettre à la Justice de Dieu,
Faire confiance,continuer mon Chemin,
Pour ne pas mourir de chagrin.
Retrouver le Chemin de mon Âme,
Profonde et lumineuse,
Cette Etincelle de Vie radieuse,
Cette Femme, mystique et mystérieuse,
Qu'au plus profond de mon Âme,
JE SUIS.
Annie Belliot - copyright 2008-
Cri d'une Femme,
Compassion d'une Âme...
A toi, femme qui a volé mes enfants,
A toi, dont le ventre est resté vide à jamais.
Tu as volé mes enfants,
Tu as volé mes petits,
Tu as détruit mon nid.
Tout mon être te rejette.
De tout mon corps,
Je crie ma désespérance.
Mon ventre est déchiré,
Mon ventre est torturé.
De quel droit as tu fait celà?
De quel pouvoir t'es tu affublée?
Voleuse d'enfants,
Oiseau malveillant.
Je voudrais te maudire,
Mais mon Âme s'y refuse.
Je voudrais te blesser,
Te frapper, t'injurier,
Mais mon Âme ne peut s'y résoudre.
Pourquoi raviver cette blessure
Après toutes ces années de cauchemars?
Pourquoi? Pourquoi?
C'est mon cri vers le Ciel?
Pourquoi encore et encore souffrir,
De ce manque viscéral,
De ce gouffre gigantesque,
De l'absence de mes enfants chéris?
Qui entendra ma souffrance?
Qui comprendra ma blessure?
Qui devinera derrière mon sourire,
Les mémoires douloureuses,
Les attentes sans fin,
Les larmes ravalées?
Toi, mon bourreau,
Je dois apprendre à t'aimer,
A t'accorder mon pardon,
T'offrir ma compassion.
Je dois élever mes émotions,
Ne pas rester ancrée,
Dans une légitime colère,
Pour le coeur d'une mère.
Transcender cette mère abandonnée,
Cette mère silencieuse,
Pétrie de sensibilité,
De rires et de larmes
De souffrances et de joies,
Il me reste à garder les yeux
Tournés vers le Haut des Cieux,
M'en remettre à la Justice de Dieu,
Faire confiance,continuer mon Chemin,
Pour ne pas mourir de chagrin.
Retrouver le Chemin de mon Âme,
Profonde et lumineuse,
Cette Etincelle de Vie radieuse,
Cette Femme, mystique et mystérieuse,
Qu'au plus profond de mon Âme,
JE SUIS.
Annie Belliot - copyright 2008-